John Muir, stupéfait de la beauté de la vallée ossaloise
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Prix du concours "Décrire la Nature" 2024

Désignation des Prix du concours "Décrire la Nature". Avec un brin de délai (prévu au sortir de l'été pour les éditions suivantes), le jury du concours de poésies et textes sur la nature a désigné les lauréats pour cette année. Ils remportent leur texte mis en page par nos remarquables graphistes de l'agence Accentgrave sise à la Maison des éditions de Billère (64) et dûment encadrés. Nous tenons à remercier tous les participants, dont les textes seront prochainement affichés à la médiathèque de Laruns.

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Sur le site des Presses Universitaires du Midi

Les Presses Universitaires du Midi ont annoncé sur leur site la présentation du livre de Scott Slovic Voyager pour penser qui a eu lieu le 7 juin 2024, dans le cadre du festival Écrire la nature, dans les jardins de la médiathèque de Laruns ; il s’agissait d’une lecture (faite par Françoise Besson, la traductrice) d’extraits du livre liés à l’eau, thème du festival cette année. Le titre de cette lecture était : « L’eau de l’engagement ».

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Chronique sur le Festival 2023 dans la revue Pyrénées

FESTIVAL LITTERAIRE « ÉCRIRE LA NATURE »
Comme lors de sa création en 2022, le festival a rassemblé autour de Laruns et de la vallée d'Ossau des auteurs venus des Pyrénées et d'autres régions de France, ainsi que la romancière Américaine Jamey Bradbury, venue d'Alaska où elle travaille avec les communautés autochtones, et Lina Nordquist, ro- mancière suédoise, physiologiste et députée au parlement.
Auparavant, Jamey Bradbury avait rencontré les élèves du Lycée Barthou, qui ont écrit un bel article sur cette rencontre : https://www.lyceelouisbarthou.fr/informations/c/0/i/73457182/our-meeting-with- an-american-author

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La musique des langues : paysages, toponymes et chansons avec Romain Bourbon, Jean Eimer et Jean-Luc Mongaugé

Le 4 juin. 2023, Romain Bourbon présentait son Petit dictionnaire toponymique des Pyrénées (Monhélios, 2022, nouvelle édition) ; Les noms des lieux se retrouvent ou se dévoilent dans un dialogue passionnant. Romain Bourbon nous rappelle ainsi comment les paysages se racontent dans les toponymes, parfois en créant quelques mystères ou jeux linguistiques, comme cette vallée d’Ossau dans laquelle nous nous trouvons, Vallée des ours ou vallée des eaux ? Les deux étymologies sont évoquées et c’est la racine hydronymique pyrénéenne qui est choisie comme la plus probable. Comme le dit Romain Bourbon, beaucoup de cours d’eau pyrénéen sont en ours et ous. » (Bourbon, 108). L’Ossau qui a vu tant d’ours sur ses pentes et de ruisseaux qui chantent dans sa vallée peut-être aime bien raconter par son nom qu’il est à la fois le pays des ours et le pays de l’eau sans forcément choisir. On découvre des paysages dans les noms des lieux où nous écoutons des écrivains raconter la nature.

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Jean-Paul Crampe raconte la réintroduction des bouquetins dans les Pyrénées

C’est dans une salle comble du château de Béost que Jean-Paul Crampe, initiateur et artisan de la réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées nous parlait de cette aventure épique qu’il a retracée dans son beau livre, Le bouquetin aux Pyrénées. Odyssée d’une espèce retrouvée (MonHélios, 2020) le 3 juin 2023.

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« Sentir le vent, écouter le silence, être libre » : rencontre avec Jean Cazaban

Passionné des Pyrénées, Jean Cazaban est présenté ainsi par son éditrice : « Montagnard accompli, il est en quête d’absolu : admirer un paysage, sentir le vent, écouter le silence, être libre ». En écoutant Jean Cazaban ce 2 juin 2023, lors de la table ronde au cours de laquelle il parlait de son livre Au-delà des horizons. Atlantique-Méditerranée, Haute Route Pyrénéenne - 30 jours (MonHélios, 2020), on pouvait avec lui et dans ses mots « sentir le vent, écouter le silence, être libre » (4ème de couverture). 770 km parcourus en 30 jours, 43 615 mètres de dénivelé cumulé. Mais ce n’est pas d’exploit sportif qu’il est question. C’est d’une communion avec la montagne, d’une connexion avec chaque élément et chaque être de ces Pyrénées qu’il a parcourues d’ouest en est avec amour : pour les sentir, les voir, les écouter. Il en a fait un livre, non prévu au départ comme il le dit dans une interview sur Fréquence Luz lors de la présentation de son livre à à la librairie Plume d'Esquièze-Sère : « 756 km, 44015 m de dénivelé, 230 h de marche, une moyenne quotidienne de 26 km/jour pour une moyenne quotidienne de 1518 m de dénivelé... Et pourtant nulle notion d'exploit. Juste une découverte des Pyrénées d'ouest en est, sublimées par le montagnard qui vit un moment unique » [ https://www.frequenceluz.com/plus-est-fous-plus-lit/dela-horizons-jean-cazaban]. «Un mot par mètre de dénivelé », dit-il. Quelle plus belle façon d’allier écriture et montagne ?

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Sur les chemins des Pyrénées Table ronde avec Marie Bruneau et Bertrand Genier, Jean Cazaban et Jean Eimer : Apprendre à voir et à sentir

Le 2 juin. 2023, se tenait dans la médiathèque de Laruns, une table ronde où se nouait un dialogue autour des Pyrénées et des manières de les ressentir en partant sur les chemins. Trois livres entraient en dialogue : celui de Jean Cazaban, Au-delà des horizons. Atlantique-Méditerranée, Haute Route Pyrénéenne - 30 jours (MonHélios, 2020) ; celui de Jean Eimer, Une traversée - Les Pyrénées de Hendaye à Banyuls par le GR10 (Cairn, 2021) et celui à deux voix de Marie Bruneau et Bertrand Genier, Ici commence le chemin des montagnes (Cairn, 2020). Quatre auteurs qui ont tous fait une traversée des Pyrénées et qui révèlent leur attachement profond et sensoriel aux chemins de montagne qu’ils ont parcourus.

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L’Alaska des forêts sauvages et l’Alaska des peuples autochtones Jamey Bradbury et Marie-Hélène Fraïssé

À Pau, à la médiathèque André Labarère, ce 1er juin 2023, le public (une quarantaine de personnes), voyageait depuis l’Alaska de Jamey Bradbury et Marie-Hélène Fraïssé jusqu’à l’Islande de Stéphane Dugast.

La rencontre entre la romancière américaine et l’écrivaine et journaliste spécialiste des peuples autochtones, ouvrait le festival sur deux visions de l’Alaska : l’Alaska des forêts sauvages, lieu d’un roman d’horreur qui est beaucoup plus qu’un roman d’horreur et révèle un personnage féminin dont la « dichotomie intérieure » (selon les mots de Jamey Bradbury quelques jours plus tard à Laruns) se reflète dans sa double relation aux animaux et dans sa propre sauvagerie intérieure. De la forêt, elle tire sa subsistance, dans la forêt où elle court pour se ressourcer, elle retrouve sa force intérieure, mais dans la forêt également, elle va rencontrer l’inconnu et le danger.

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L’imagination et le voyage pour découvrir la nature sauvage de l’Islande, sur les pas des écrivains par Stéphane Dugast

Après l’Alaska dans le regard de Jamey Bradbury et Marie-Hélène Fraïssé, Stéphane Dugast nous a conduit encore dans des grands espaces, en Islande cette fois, « sur les pas des écrivains ». Dans un documentaire qui était en même temps un récit de voyage, il nous a fait découvrir ou redécouvrir les éblouissants paysages de l’Islande et la manière dont il avait découvert lui-même l’Islande à travers les livres d’abord.

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Kathleen Dean Moore, Yan Lespoux, Scott Slovic racontent leur Ecrire la Nature

Kathleen Dean Moore, Yan Lespoux et Scott Slovic nous font l'amitié de raconter en quelques mots leur expérience lors de la première édition du Festival « Écrire la nature », en 2022.

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Arpenter les espaces américains, “c’est savoir regarder”

« Savoir regarder ». Françoise Besson a trouvé les mots justes pour unir les mots de Kathleen Dean Moore, Nick Neely, et Scott Slovic.

Françoise Besson est professeure émérite au département des études anglophones à l’université Toulouse Jean Jaurès. Elle a traduit les interventions des trois auteurs américains invités, lors de la conférence d’ouverture « arpenter les espaces américains », à la médiathèque André Labarrère de Pau, jeudi 16 juin.

Celle-ci inaugurait le premier Festival « Ecrire la nature », prélude à trois jours de rencontres, de balades poétiques, en vallée d’Ossau.

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Kathleen Dean Moore : Sisyphe, la méduse, le pygargue et le climat

Que peut l’artiste, que peut l’écrivain à l’époque du changement climatique ? Kathleen Dean Moore, écrivaine, philosophe et naturaliste est activement engagée dans la défense de la nature sauvage. L’autrice du Petit traité de philosophie naturelle (Gallmeister) et Sur quoi repose le monde (Gallmeister) livre des réponses concrètes, des réflexions, orales et écrites, qui lui ont valu le well deserved Prix spécial du Jury.

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Kev Reynolds, le « sherpa des mots »

Françoise Besson s’est multipliée pendant (et avant) le Festival. Elle a préparé les rencontres avec les auteurs américains. Elle les a traduites et animées. Et Françoise, professeure émérite au département des études anglophones à l’université Toulouse Jean Jaurès, a aussi présenté Kev Reynolds, dans le beau château de Béost, vendredi 17 juin, à l’abri d’une canicule qui dévalait dans la Vallée d’Ossau. Françoise a traduit, pour les éditions MonHélios, les textes de Kev Reynolds, sous le titre Marcher dans les nuages. Sa présentation, retranscrite ci-dessous, est un hommage émouvant à l'éclectique écrivain, parti à 78 ans en décembre dernier.

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Olivier Lafaye : « Des quartiers entiers de San Francisco sont aujourd’hui la propriété de Béarnais »

Olivier Lafaye est historien amateur, écrivain et trésorier de l'association Écrire la Nature. Il a publié, en 2019, un ouvrage sur Les Béarnais de San Francisco (Cairn, 2019). Il a raconté samedi 18 juin, tout un pan de l’histoire de la Vallée d’Ossau, lorsque des milliers de Béarnais ont quitté leur terre natale pour les Etats-Unis, à partir du milieu du 19e siècle. « J'ai cherché à cerner un ensemble de destins » dit-il.

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Scott Slovic : l’engagement par le poids de la plume

Scott Slovic, dont l’ouvrage Going Away to Think vient d’être traduit par Françoise Besson (Voyager pour penser, Presses Universitaires du Midi, à paraître à l’automne prochain) a expliqué dans la médiathèque surchauffée de Laruns en quoi les lettres pouvaient fournir un modèle de communication et d’engagement dans la période de bouleversement que nous vivons.

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Alexi Jenni : « Mon petit Muir intérieur a permis de comprendre le grand Muir »

Alexis Jenni a glané le premier Prix Crédit Agricole - Ecrire la Nature dans la catégorie Essai décerné par le Festival, pour sa biographie consacrée à John Muir, J’aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond (Paulsen). Il a raconté, vendredi 17 juin, la naissance d'une amitié posthume avec Muir, par la grâce de la littérature de la nature.

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Yan Lespoux : « Qui est mort depuis la dernière fois ? »

Yan Lespoux est le lauréat du premier Prix Fiction du Festival. Dimanche 19 juin, dernier jour du Festival, il a expliqué ce qui l’avait mû à écrire Presqu’îles (Agullo), un recueil de nouvelles qui raconte son Médoc natal, son Médoc de cœur.

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Kathleen Dean Moore, Alexis Jenni, Yan Lespoux récompensés

Nous sommes ravis de vous annoncer les lauréats des deux Prix attribués par le Festival, dont la première édition s'est déroulée du 16 au 19 juin, entre Pau et la Vallée d’Ossau (Béost, Arudy, Bescat).

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Première édition - Galerie Photos

Retrouvez ci-dessous la galerie photo de l'édition inaugurale, en 2022.

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Nick Neely, Marcher pour redécouvrir la Haute Californie

Présenté par Scott Slovic, dont il a été l’étudiant, Nick Neely, coureur de fond comme lui, présente son expérience d’une longue marche en Haute Californie, à partir de son livre Alta California. Les deux Françoise, Francoise Cazenave et Françoise Besson, assurent la traduction pour le public py-rénéen très intéressé, malgré la canicule et la fin d’une journée chargée.

Rencontres du Festival 2022

Rencontres 2022 (liens)

Retrouvez les comptes-rendus des rencontres de la première édition du Festival (2022) en cliquant sur les liens répertoriés sous l'affiche :